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Sous-titres - Episode 2 - La voie du salut
Tout au long de la période de l'Avent, le mot « salut » est souvent répété. Avec lui, nous entendons aussi le mot « Sauveur » et l'idée que Dieu sauve l'humanité, qui cherche et aspire à ce salut. Pour recevoir ce salut, une collaboration doit s'établir entre notre libre arbitre et la volonté salvatrice de Dieu.
Dieu, qui a créé l'humanité sans son consentement, ne veut les sauver qu'avec leur coopération libre et volontaire. Nous trouvons un exemple de cette collaboration entre les deux volontés : La volonté de Dieu et la volonté humaine, dans les paroles prononcées par la Vierge Marie le jour de l'Annonciation.
L'Ange lui est apparu en lui annonçant qu'elle serait la mère du Sauveur, en lui disant qu'elle concevrait et donnerait naissance à un enfant nommé Emmanuel. Marie n'a pas entièrement compris le message de l'Ange, mais avec humilité et foi, elle a réfléchi et s'est renseignée. Finalement, Marie a répondu par ces mots : « Voici la servante du Seigneur. Qu'il me soit fait selon ta parole ». Ces mots illustrent un oui, exprimant une réponse libre et active à l'appel de Dieu, à devenir une mère pour le Verbe, une mère pour ce Dieu qui prendra chair à travers elle.
Cette idée s'applique aussi à nous ! Le salut est impossible sans notre participation libre et active. Pour l'expliquer davantage, considérons l'histoire de Zachée comme un exemple du partenariat entre Dieu et l'humanité. Zachée était un collecteur d'impôts, le chef des collecteurs d'impôts, et un pécheur, mais il cherchait le salut. Il avait entendu dire que Jésus de Nazareth, un ami des collecteurs d'impôts qui pardonne les péchés, venait à Jéricho, sa ville natale. L'arrivée de Jésus à Jéricho n'est pas le fruit du hasard ; Il était à la recherche de Zachée, la brebis perdue et recherchée du troupeau.
Comment ce partenariat a-t-il eu lieu ?
Jésus a décidé de venir à Jéricho, et Zachée a choisi de le voir. Lorsque Jésus s'est approché de la maison de Zachée, Zachée s'est rendu compte que sa petite taille l'empêcherait de voir le Sauveur. Il a donc grimpé sur un sycomore. Jésus l'a vu. Zachée voulait inviter Jésus chez lui... mais comment faire ? Comment pouvait-il lancer une telle invitation ? Mais Jésus a compris, car il connaît les pensées du cœur humain. Il lui dit : « Descends vite : « Descends vite, car aujourd'hui je dois rester chez toi. » Zachée descendit rapidement et accueillit Jésus avec joie. Il organisa un grand festin, invitant d'autres collecteurs d'impôts, des pécheurs comme lui. Jésus proclame alors : « Aujourd'hui, le salut est arrivé dans cette maison ».
En réponse, Zachée dit : « Voici, je donnerai aux pauvres la moitié de mes biens, et si j'ai extorqué quelque chose à quelqu'un, je le lui rendrais au quadruple ». Remarquez ici que chaque action de Jésus a été suivie d'un pas correspondant de la part de Zachée. Et à chaque petit pas de Zachée correspondait une réponse encore plus grande de la part de Jésus. Nous assistons ici à la convergence des deux volontés.
Quel a été le résultat ?
Zachée s'est réconcilié avec Dieu, avec la communauté qui l'avait autrefois méprisé, avec les pauvres qu'il avait lésés et volés, et avec lui-même. Il a pu trouver la paix intérieure, ce qu'il n'avait jamais pu expérimenter lorsqu'il possédait tant de richesses. Enfin, Zachée a retrouvé la signification de son nom. Son nom signifie « pur », « innocent » et « juste », alors qu'il était pécheur. Lorsqu'il est revenu à Dieu et à sa véritable personnalité, il est devenu digne de porter ce nom et en a vraiment incarné la signification.
Chers frères et sœurs, je vous invite à vous associer à la grâce salvatrice de Dieu en cette saison sainte de l'Avent.
